CLAVICIMBALUM
Les plus anciens noms de facteurs de "clavecin" connus sont:
1360 Jehan PERROT,
1385 Gilles de ROVAIS, tous deux auteurs d'un échiquier,
1433 Bernard PEISSENBERG, facteur de clavecins en Bavière.
Le CLAVICIMBALUM est décrit dans un traité que l'on doit à Henry Arnaut de Zwolle, "Maistre en Médecine et en Astrologie demourant à Dijon"
Outre le CLAVICIMBALUM, Arnaut parle dans son traité,
- DU CLAVICORDE.
- DU MONOCORDE.
- DU DULCE-MELOS.
- ET DE DIFFERENTS ORGUES.
Arnaut décrit très précisément l'instrument, avec un plan très détaillé. Il y indique plusieurs façons de le mettre en résonnance, en le "pinçant" (comme le clavecin) ou bien en le "frappant" (comme le piano)... il spécifie toutefois que c'est en le pinçant que l'on obtient le meilleur résultat. Notons que ces "sautereaux" ne possèdent pas encore d'étouffoirs.
La mécanique est assez complexe et peu fonctionnelle en comparaison des clavecins qui suivront.
L'origine du mot CLAVICIMBALUM reste incertaine.
Il y a "CLAVIS" pour le clavier,
Mais "CIMBALUM" se rapporte plutôt à la famille des métalloïdes à percussion.
Il y a probablement une explication, puisque dans le manuscrit d'Arnaut il est spécifié que l'instrument peut être "frappé" ou "pincé"... le piano et le clavecin se rencontrent déjà.
Le nom de CYMBALUM subsiste en Europe en tant qu'instrument "frappé" avec des baguettes tenues à la main.
C'est en suivant les travaux de M. Kaufman qui a longuement étudié et réalisé un instrument d'après les données d'Arnaut que j'ai pu facilement réaliser ce "clavicimbalum". . Il a consigné ses travaux dans un ouvrage... écrit en français... cela facilite la compréhension du texte original en latin.
J'ai fait cet instrument dans le but de montrer l'évolution du clavecin, comme j'ai aussi réalisé quelques psaltérions et micanons.
J'ai fait cet instrument dans le but de montrer l'évolution du clavecin, comme j'ai aussi réalisé quelques psaltérions et micanons.
La caisse est en hêtre peinte en bleu et rouge La table n'a pas de décoration,mais elle possède trois rosaces découpées dans la table et deux peintes.
Il mesure, selon le calcul de "Kaufman" 950mm de long.
Les claviers ont des marches en buis et des feintes en noyer clair. Les "sautereaux" sont en bois de poirier.
Il n'a pas de piètement. On le pose sur une table comme cela devait se faire à l'époque.
AUTRES IMAGES DE L'INSTRUMENT
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